Principaux
repères
Une formation symboliste.
Il reçoit l'enseignement de Puvis de Chavannes qui
devient son ami. Henry Daras peint d'abord dans la
tradition symboliste puis évolue vers une peinture plus
personnelle avec notamment des paysages et des portraits.
Ses peintures sortent de l'ombre
en 1986.
Une grande exposition de ses oeuvres est inaugurée à
Angoulême par le Président de la République.
Un
angoumois et un poitevin. Après
sa période parisienne et la mort de son maître, il
évolue vers un style plus personnel et revient
vers sa terre natale et sa famille. Il se coupe
progressivement du milieu artistique parisien.
Une participation aux expositions
de son temps.
Chaque année jusqu'à sa mort, il envoie une ou deux
œuvres d'abord à la Société des Artistes Français puis à
la Société Nationale des Beaux-Arts dont il devient
sociétaire.
Une production couvrant toute sa
vie avec 1000 dessins et environ 200 toiles répertoriées
Les oeuvres d'inspiration symbolique sont principalement
au musée d'Angoulême, l'essentiel des dessins et peintures
est dispersé dans sa famille.
Une correspondance importante
De très nombreuses lettres reçues de ses amis peintres
(Puvis, Aman-jean, Ary Renan...) permettent de comprendre
son évolution.
Une famille victime de la grande
guerre
En parlant de ses trois fils morts sur le champ de
bataille, Henry Daras dit : "c'est là ma gloire qui prime
toutes autres" et il termine l'interview en disant que
s'il travaille "c'est pour honorer ses morts". La Vie
Charentaise 25 mars 1924.
|
|
Reproduction de
l'œuvre formant la couverture du
catalogue de l'exposition Henry Daras en
1986-87
aux musées des villes d'Angoulême, Poitiers,
Rochefort et Montmorillon.
Commissaires : Mme Monique Bussac
et M. Bruno Gaudichon
Femme pleurant la fin du jour.
Vers 1918-20. Huile sur toile H. 71cm, L. 61 cm.
Musée d'Angoulême.
|
Henry
Daras (1850-1928)
Ombres et lumière sur les remparts
d'Angoulême.
Vers 1890-1900 Huile sur toile
H. 46 cm, L. 61 cm Coll. Part.
|
|