Le buisson ardent (v. 1895-1900)
Huile sur la toile L. 1,10m H. 1,59
Musée d'Angoulême
Résurrection du fils de la veuve de Naïm
huile sur toile 202 x 134 cm. Musée d'Angoulême
Moîse sauvé des eaux, huile sur toile
169 x 115 cm
Musée d'Angoulême
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Le buisson ardent
Parfaitement assimilable au genre
du paysage historique qui devient à cette époque la
grande spécialité du courant « puvisien »,
le buisson ardent paraît dater de ces années d'hésitations,
sans doute dans la suite des ceuvres présentées au
Salon de 1895, Tobie et l'Ange, Christ réssusitant un aveugle
né et, pour la seconde fois, Samson. Le personnage, quoique
bien installé au premier plan, est démesuré
par rapport à la très large ouverture du paysage désertique,
presque abstrait, auquel il est totalement assimilé. Le fait
biblique enfin n'est représenté qu'avec un minimum
d'effets. Figurant Moïse de dos, en tête à tête
avec la colonne de fumée qui exprime la présence divine,
Daras joue visiblement la simplicité, se situant ainsi dans
la tradition a-dramatique et a-rhétorique de Puvis. Aucun
élément anecdotique ne vient troubler la composition,
aucun accessoire traditionnel de la scène du buisson ardent
(troupeau de moutons, houlette se transformant en serpent, chaussures
à terre, Vierge assise dans le brasier...), ne dérange
l'élégante construction horizontale du tableau, tout
en demi-teintes, se référant, comme si souvent, à
la fresque. L'élaboration trés audacieuse des éléments
du paysage, à la limite de cette abstraction qui tente fréquemment
Daras, n'apparaissait pas dans une étude préparatoire
ou certes Moïse avait déjà sa place latérale,
mais dans laquelle l'artiste envisageait une harmonie plus tranchée,
des couleurs chaudes qui ne sont pas celles de l'oeuvre achevée,
assurément plus fine et délicate, plus moderne également.
Bruno Gaudichon |
Les peintures décoratives d'Henry Daras
à l'église Saint-François de Sales à Paris
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Une des peintures
décorant les murs d'une chapelle
latérale
: Ste Hélène
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L'étude
largeur 37cm , hauteur
108cm
Coll. part.
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David (1886)
Huile sur toile, 2,39 x 1,51 cm
Musée d'Angoulême
"David semble offrir son exploit à l'humanité. Cette
inspiration n'est pas éloignée de celle du Samson qui
mettait déjà en évidence ce discours symboliste
sur l'opposition ombre-lumière (cheveux blonds - cheveux noirs,
ruse - force, vie- mort)". Bruno Gaudichon.
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